Objet: Lettre de demande d'une avance sur mon contrat d'assurance-vie. Lettre de demande de restitution d'argent. Vu sur donation bancaire constitue un virement dâargent ou de titres au porteur par recommandĂ© et le donataire doit accepter par lettre recommandĂ©e ensuite. Pour transformer votre modĂšle de lettre « DĂ©claration de dĂ©cĂšs et
Dans le cadre dâune procĂ©dure pĂ©nale, il nâest pas rare que des objets ou des sommes dâargent soient placĂ©s sous main de justice. Comment obtenir la restitution des objets placĂ©s sous scellĂ©s ? I- Quels sont les autoritĂ©s compĂ©tentes pour prononcer la restitution des scellĂ©s ? La compĂ©tence des autoritĂ©s est liĂ©e au stade prĂ©cis de la procĂ©dure pĂ©nale au cours duquel la demande de restitution sera formulĂ©e. Seront ainsi compĂ©tents Le Procureur de la RĂ©publique - au cours de lâenquĂȘte de flagrance ou enquĂȘte prĂ©liminaire, en lâabsence de saisine dâun juge dâinstruction ou dâune juridiction de jugement ; - si la procĂ©dure pĂ©nale a fait lâobjet dâun classement sans suite ; - si lâinstruction = information judiciaire sâest clĂŽturĂ©e par une ordonnance de non-lieu ; - si la juridiction de jugement saisie Tribunal de police, Tribunal correctionnel, Tribunal pour enfants ne sâest pas prononcĂ©e sur la demande de restitution. Le Procureur GĂ©nĂ©ral si la juridiction de jugement saisie Cour dâassises ou Cour dâappel ne sâest pas prononcĂ©e sur la demande de restitution ; Le Juge dâinstruction au cours de lâinstruction = information judiciaire jusquâĂ lâordonnance de rĂšglement ; La Juridiction de jugement Tribunal de police, Tribunal correctionnel, Tribunal pour enfants, Cour dâassises, Cour dâappel saisie peut statuer sur la demande de restitution. II- Comment formuler une demande de restitution de scellĂ©s ? Le propriĂ©taire dudes biens saisis ou son avocat doit formuler sa demande par voie de requĂȘte auprĂšs de lâautoritĂ© compĂ©tente. Toutefois, les magistrats prĂ©cĂ©demment visĂ©s peuvent Ă©galement statuer dâoffice sur la restitution de scellĂ©s. III- Dans quels dĂ©lais formuler une demande de restitution de scellĂ©s ? Les dĂ©lais sont prĂ©vus au sein des dispositions de lâarticle 41-4 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Si la restitution nâa pas Ă©tĂ© demandĂ©e ou dĂ©cidĂ©e dans un dĂ©lai de 6 mois Ă compter de la dĂ©cision de classement ou de la dĂ©cision par laquelle la derniĂšre Juridiction saisie a Ă©puisĂ© sa compĂ©tence, alors les biens non restituĂ©s deviendraont propriĂ©tĂ© de lâĂtat, sous rĂ©serve des droits des tiers. La solution est identique lorsque le propriĂ©taire ou la personne Ă laquelle la restitution a Ă©tĂ© accordĂ©e ne rĂ©clame pas les biens dans un dĂ©lai dâ1 mois Ă compter dâune mise en demeure adressĂ©e Ă son domicile. Si la restitution est accordĂ©e, alors le justiciable est convoquĂ© par le greffe ou le Parquet afin que les biens lui soient effectivement restituĂ©s. Il est indispensable pour le justiciable ou son mandataire dotĂ© dâun pouvoir dâapporter un justificatif de son identitĂ© carte nationale dâidentitĂ© ou passeport ; idem pour le mandataire mais Ă©galement de produire une copie de la dĂ©cision ayant ordonnĂ© la restitution. Attention ! Si des condamnations pĂ©cuniaires ont Ă©tĂ© prononcĂ©es Ă lâencontre du requĂ©rant, ce dernier devra prĂ©senter la quittance du comptable du TrĂ©sor justifiant du complet paiement de ces condamnations. En prĂ©sence de fonds transfĂ©rĂ©s Ă lâAgence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et ConfisquĂ©s AGRASC, celle-ci devra procĂ©der Ă une restitution des fonds saisis au requĂ©rant par virement bancaire. Enfin, il est des circonstances dans lesquelles la restitution du scellĂ© peut sâavĂ©rer impossible par exemple en cas de destruction. Dans ce cas, il incombera alors au justiciable dâassigner lâAgent Judiciaire de lâĂtat sur le fondement de lâarticle L141-1 du Code de lâorganisation judiciaire au titre du fonctionnement dĂ©fectueux du service de la justice Voir notre article La mise en cause de la responsabilitĂ© de lâĂtat. IV- Que faire en cas de refus de restitution de scellĂ©s ? Selon le Code de procĂ©dure pĂ©nale, il nây aura pas lieu Ă restitution lorsque le scellĂ© est utile Ă la manifestation de la vĂ©ritĂ© ; un Ă©lĂ©ment de preuve doit ĂȘtre conservĂ© pendant la phase dâinstruction ou de jugement ; la restitution est de nature Ă crĂ©er un danger pour les personnes ou les biens ; le bien saisi est lâinstrument ou le produit direct ou indirect de lâinfraction ; la destruction des objets placĂ©s sous main de justice est prĂ©vue par une disposition particuliĂšre. Faute pour le Juge dâinstruction dâavoir statuĂ© dans un dĂ©lai dâun mois ou pour le Procureur de la RĂ©publique ou le Procureur GĂ©nĂ©ral dans un dĂ©lai de 2 mois Ă compter de leur saisine, le requĂ©rant peut exercer un recours en saisissant la Chambre de lâinstruction. Par ailleurs, ce recours ne peut ĂȘtre exercĂ© que dans le dĂ©lai dâ1 mois Ă compter de la notification de la dĂ©cision Ă©manant du Procureur de la RĂ©publique ou du Procureur GĂ©nĂ©ral, par dĂ©claration au greffe du Tribunal ou de la Cour ou par lettre ; dans le dĂ©lai de 10 jours Ă compter de la notification de la dĂ©cision du Juge dâinstruction. Enfin, il faut prĂ©ciser que le recours est suspensif de sorte que la destruction du scellĂ© ne pourra pas ĂȘtre prononcĂ©e.Pretd'objet. RĂ©solu. phil85 - 31 juil. 2017 Ă 16:49. Poisson92100 - 1 aoĂ»t 2017 Ă 10:37. Bonjour, Il y a quelques temps j'ai prĂȘtĂ© des affaires Ă une personne tĂ©lĂ©phone portable, lampe,et bien d'autres choses. Cette personne a du quitter notre association pour fautes. Elle a donc Ă©tĂ© virĂ©e. Je lui ai rĂ©clamĂ© mes affaires mais Alors quâune peine, notamment celle de confiscation, nâest plus censĂ©e pouvoir ĂȘtre remise en cause une fois quâelle est dĂ©finitive, câest-Ă -dire une fois Ă©puisĂ©s les dĂ©lais et voies de recours, il est possible, dans certains cas, dâobtenir tout de mĂȘme la restitution du bien confisquĂ©. La confiscation dâun bien ne fait pas obstacle Ă une requĂȘte en restitution dâun tiers Ă la procĂ©dure. En effet, la Chambre criminelle de la Cour de cassation a eu lâoccasion de rappeler que lâautoritĂ© de la chose jugĂ©e de la dĂ©cision prononçant la peine de confiscation ne lui est pas opposable [1]. Cette facultĂ© a dĂ» ĂȘtre ouverte au tiers en raison dâune dĂ©faillance textuelle dans la protection du tiers propriĂ©taire. Les dispositions relatives aux saisies pĂ©nales spĂ©ciales prĂ©voient la notification de lâordonnance de saisie tant aux propriĂ©taires quâaux tiers ayant des droits sur le bien [2], qui disposent donc dâune voie de recours. En revanche, au stade du jugement, auquel la confiscation peut pourtant intervenir, aucune disposition du Code de procĂ©dure pĂ©nale ne prĂ©voit que le propriĂ©taire dâun bien saisi ou le copropriĂ©taire, le nu propriĂ©taire ou lâusufruitier soit convoquĂ© pour faire valoir ses droits. Ainsi, lorsquâil nâest ni prĂ©venu, ni partie civile, le propriĂ©taire dâun bien saisi nâaura pas de visibilitĂ© sur lâĂ©tape la plus importante de la procĂ©dure puisquâelle est celle qui peut aboutir au transfert de propriĂ©tĂ© Ă lâEtat. Il arrive donc que le propriĂ©taire soit informĂ© de la confiscation aprĂšs quâelle soit devenue dĂ©finitive. La Chambre criminelle a donc ouvert la voie de la requĂȘte en restitution sur le fondement de lâarticle 710 du Code de procĂ©dure pĂ©nale relatif aux incidents contentieux relatifs Ă lâexĂ©cution des sentences [3]. La juridiction qui a prononcĂ© la peine de confiscation examinera la situation de ce tiers sous lâangle de lâarticle 131-21 du Code pĂ©nal qui assure la protection des tiers de bonne foi. Cette procĂ©dure dâorigine prĂ©torienne assure notamment le respect des obligations de la France au regard de lâarticle 1 du Protocole n°1 additionnel Ă la Convention europĂ©enne des droits de lâhomme relatif Ă la protection du droit de propriĂ©tĂ©. La Cour europĂ©enne des droits de lâhomme a de nombreuses fois jugĂ© quâen dĂ©pit de lâabsence dâexigences procĂ©durales explicitement posĂ©es par ce texte, une procĂ©dure judiciaire doit offrir Ă la personne concernĂ©e une occasion adĂ©quate dâexposer sa cause aux autoritĂ©s compĂ©tentes afin de contester effectivement les mesures portant atteinte aux droits garantis par cette disposition » [4]. En outre, une ingĂ©rence dans le droit de propriĂ©tĂ© ne peut avoir de lĂ©gitimitĂ© en lâabsence dâun dĂ©bat contradictoire et respectueux du principe de lâĂ©galitĂ© des armes » idem. La facultĂ© dâutiliser la requĂȘte en difficultĂ© dâexĂ©cution pour solliciter la restitution dâun bien dĂ©finitivement confisquĂ© a Ă©galement Ă©tĂ© offerte Ă un accusĂ© acquittĂ© dont le bien avait fait lâobjet dâune confiscation [5]. Ainsi, la Chambre criminelle de la Cour de cassation a reconnu Ă une partie Ă la procĂ©dure la possibilitĂ© de remettre en cause une mesure de confiscation. Enfin, il existe une derniĂšre hypothĂšse dans laquelle lâautoritĂ© de la chose attachĂ©e Ă la dĂ©cision ordonnant la confiscation ne fera pas Ă©chec Ă lâexamen dâune demande de restitution. Elle correspond au cas oĂč une victime ou un tiers intervenant Ă la procĂ©dure de premiĂšre instance sâest vu refuser la restitution dâun bien tandis que le prĂ©venu a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă la peine de confiscation du mĂȘme bien. Lâabsence dâappel de ce dernier ne fera pas obstacle Ă lâexamen de la demande de la victime ou du tiers par la Cour dâappel [6]. La chambre criminelle de la Cour de cassation a encore rappelĂ© rĂ©cemment que "le jugement qui rejette une demande de restitution est susceptible dâappel de la part de la personne qui a formulĂ© cette demande, sans que puisse lui ĂȘtre opposĂ©e lâautoritĂ© de la chose jugĂ©e de la dĂ©cision ordonnant la confiscation" [7]. Matthieu Hy Avocat au Barreau de Paris mail Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Crim., 20 mai 2015, n°14-81741. [2] 706-150, 706-153, 706-154, 706-158 [3] Crim., 20 mai 2015, prĂ©citĂ© ; Crim., 20 mai 2015, n°14-81147. [4] Par exemple, Uzan et autres c/ Turquie, 5 mars 2019, n°19620/05, 41487/05, 17613/08 et 19316/08, §214. [5] Crim., 10 avril 2019, n°18-85370. [6] Crim., 26 janvier 2016, n°14-86030 ; Crim., 7 novembre 2018, n°17-87424. [7] Crim., 22 janvier 2020, n°19-80918. Voiciun aperçu du contenu du modĂšle de lettre gratuit Ă tĂ©lĂ©charger "Demande restitution piece auto apres reparation" Objet : demande de restitution de piĂšces aprĂšs rĂ©paration. Apostrophe, Vous avez effectuĂ© ce matin, une rĂ©paration sur mon vĂ©hicule, une Ford Fiesta annĂ©e 1996, et avez procĂ©dĂ© au remplacement de l'arbre Ă came pour un montant de 557,10 euros. Le
RĂ©sumĂ© de la lettre Demande de formulaire de restitution d'objet placĂ© sous main de justice. Conseils d'utilisation de la lettre Le formulaire cerfa indiquĂ© dans le modĂšle permet de demander la restitution dâun objet placĂ© sous main de justice. Aperçu de la lettre Nom ... Ville, le ... Date, Adresse CP Ville Greffe du Tribunal de grande instance de ... Ville ou ministĂšre de la justice Adresse CP Ville Objet Demande formulaire cerfa € € € € Madame, Monsieur, Je souhaite rĂ©cupĂ©rer un objet € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € en cours. Aussi, en application des articles € € € € € € € € € € € € € € € € , je vous remercie de € € € € € € € € € € € € € € € € € le formulaire cerfa n°€ € € € de demande de restitution d'objet. € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € , je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations. Nom Signature Ce modĂšle en version complĂšte vous sera envoyĂ© directement par e-mail aux formats texte simple .txt Microsoft Word .doc Passer commande envoi immĂ©diat par mailOBJET Demande de restitution de dossier auprĂšs dâun avocat. MaĂźtre, Ma personne (nom et prĂ©noms), a fait appel Ă votre service afin dâassurer ma dĂ©fense suite Ă la litige mâopposant Ă Madame / Monsieur, (prĂ©ciser le nom de la personne vous opposant lors de lâaffaire) depuis la date du (prĂ©ciser la date de lâengagement de lâavocat). En effet, cette affaire Une entreprise peut confier Ă un de ses salariĂ©s du matĂ©riel pendant toute la durĂ©e de son contrat de travail, mais ce matĂ©riel demeure la propriĂ©tĂ© de lâentreprise. Les prĂȘts de matĂ©riels concernent le plus souvent des ordinateurs portables, vĂ©hicules, vĂȘtements de sĂ©curitĂ©, tĂ©lĂ©phones portables, clefs ou badges. La mise Ă disposition du matĂ©riel doit sâaccompagner dâun document de remise de matĂ©riel ou dâun avenant au contrat de travail, signĂ© par les deux parties. Exemple de lettre de mise en demeure de restitution du matĂ©riel prĂȘtĂ© par lâentreprise De la mĂȘme façon, quand un salariĂ© quitte lâentreprise, lâentreprise doit remettre une attestation de restitution en contrepartie du matĂ©riel rendu. Sauf que les sĂ©parations dans le monde du travail ne se passent pas toujours bien et certains salariĂ©s peuvent oublier de restituer les matĂ©riels prĂȘtĂ©s. Il convient alors sans tarder dâadresser au salariĂ© un courrier de mise en demeure avec menace de poursuite devant les tribunaux. Exemple de lettre de mise en demeure de restitution du matĂ©riel prĂȘtĂ© par lâentreprise , le Objet Mise en demeure de restitution de matĂ©riel appartenant Ă lâentreprise Par Lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, N° de LRAR PiĂšce jointe Copie du document de remise du matĂ©riel signĂ© par les deux parties Madame, Monsieur, Votre contrat de travail a pris fin le . Nous vous rappelons que vous ĂȘtes tenu, depuis cette date, de nous restituer lâensemble des documents administratifs, matĂ©riels, badges de sĂ©curitĂ© et les clefs des bĂątiments appartenant Ă lâentreprise qui vous avaient Ă©tĂ© remis pour lâaccomplissement de votre mission . Aussi, nous vous mettons en demeure par la prĂ©sente de nous restituer ces Ă©lĂ©ments dans les 48 heures, suivant la rĂ©ception de la prĂ©sente. Vous devez considĂ©rer cette lettre comme une mise en demeure de nature Ă faire courir tous dĂ©lais, intĂ©rĂȘts et autres consĂ©quences que la loi et les tribunaux attachent aux mises en demeure. Nous vous prions dâagrĂ©er, Madame, Monsieur, lâexpression de nos sentiments distinguĂ©s. Pour utiliser et personnaliser ce modĂšle de courrier de mise en demeure de restitution dâun matĂ©riel, il vous suffit de faire un Copier & Coller » du texte de cet article dans votre traitement de texte Microsoft Word ou Writer dâOpen Office. Vous pouvez Ă©galement tĂ©lĂ©charger gratuitement et complĂ©ter notre modĂšle au format PDF, ici Mise en demeure de restitution du matĂ©riel â Format PDF. Originally posted 2020-01-31 000203. Ă propos Articles rĂ©cents La rĂ©daction du site web Juristique rassemble des spĂ©cialistes du droit, des ressources humaines et de la fiscalitĂ©. Nous publions rĂ©guliĂšrement des modĂšles d'attestations, de lettres, des contrats et les grilles salariales conventionnelles afin de rĂ©pondre aux besoins des entreprises. Nous publions aussi des articles sur l'actualitĂ© juridique et les indices bancaires comme les codes SWIFT et les codes CNAPS pour les virements internationaux. Demandede restitution dâun objet placĂ© sous main de justice (Articles 41-4 et 99 du code de procĂ©dure pĂ©nale) NOTICE Dans le cadre dâune procĂ©dure pĂ©nale, un objet dont vous ĂȘtes le propriĂ©taire ou sur lequel vous estimez avoir un droit a Ă©tĂ© placĂ© sous scellĂ©s ou en gardiennage par la justice. Vous demandez la restitution de cet objet pour lequel vous nâavez reçu ni avis
PubliĂ© le vendredi 29 octobre 2021 Ă 14h35 Contrairement Ă ce qu'on affirme parfois, la cause de la restitution des Ćuvres volĂ©es durant la conquĂȘte coloniale ne date pas des annĂ©es d'indĂ©pendance et du panafricanisme. DĂšs le XIXe siĂšcle, ces spoliations ont Ă©tĂ© vigoureusement dĂ©noncĂ©es, sur place... et jusqu'Ă Guernesey, par Victor Hugo. Sans doute 2021 restera-t-elle la date dâune politique volontariste en matiĂšre de restitution dâĆuvres dâarts spoliĂ©es dans le cadre des conquĂȘtes coloniales. On a coutume de ramener cette Ă©tape, cruciale, de la restitution de vingt-six statuettes au Benin, Ă un discours d'Emmanuel Macron, le 28 novembre 2017. Il vient dâĂȘtre Ă©lu et câest Ă Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, ancienne colonie indĂ©pendante depuis le 5 aoĂ»t 1960, que le prĂ©sident de la RĂ©publique française dĂ©clare, devant un amphithéùtre bondĂ© Je veux que dâici cinq ans les conditions soient rĂ©unies pour des restitutions temporaires ou dĂ©finitives du patrimoine africain en Afrique. Ce timing-lĂ sera donc respectĂ© au moins pour les vingt-six objets dont le roi BĂ©hanzin d'Abomey avait Ă©tĂ© spoliĂ© en 1892 par les troupes françaises, ils sont presque en chemin pour rejoindre le musĂ©e dâhistoire de Ouidah, Ă Abomey, au sud du BĂ©nin. Mais en rĂ©alitĂ©, la temporalitĂ© du dĂ©bat sur les restitutions est bien plus vaste. Si vaste, mĂȘme, quâon peut remonter au XIXe siĂšcle pour retrouver trace de condamnations des pillages. Câest-Ă -dire contemporaines-mĂȘmes de la conquĂȘte. On dit dĂ©jĂ âspoliationâ Ă lâĂ©poque le mot figure dans cette diatribe de Victor Hugo qui dĂ©nonce, depuis son exil Ă Guernesey et dans la foulĂ©e de ce quâon appelle âla seconde guerre de lâopiumâ JâespĂšre quâun jour viendra oĂč la France, dĂ©livrĂ©e et nettoyĂ©e, renverra ce butin Ă la Chine spoliĂ©e. Dans cette lettre que Victor Hugo adresse Ă un ami, un an aprĂšs le sac de PĂ©kin par les troupes anglo-françaises en octobre 1860 une fois lâempereur Xianfeng mis en fuite, lâĂ©crivain reconstitue ses souvenirs du Palais dâĂ©tĂ© - quâil compare plusieurs fois au ParthĂ©non, en GrĂšce, ârare et uniqueâ, âune sorte dâĂ©norme modĂšle de la chimĂšre, si la chimĂšre peut avoir un modĂšleâ Imaginez on ne sait quelle construction inexprimable, quelque chose comme un Ă©difice lunaire, et vous aurez le Palais dâĂ©tĂ©. BĂątissez un songe avec du marbre, du jade, du bronze, de la porcelaine, charpentez-le en bois de cĂšdre, couvrez-le de pierreries, drapez-le de soie, faites-le ici sanctuaire, lĂ harem, lĂ citadelle, mettez-y des dieux, mettez-y des monstres, vernissez-le, Ă©maillez-le, dorez-le, fardez-le, faites construire par des architectes qui soient des poĂštes les mille et un rĂȘves des mille et une nuits, ajoutez des jardins, des bassins, des jaillissements dâeau et dâĂ©cume, des cygnes, des ibis, des paons, supposez en un mot une sorte dâĂ©blouissante caverne de la fantaisie humaine ayant une figure de temple et de palais, câĂ©tait lĂ ce monument. Il avait fallu, pour le crĂ©er, le lent travail de deux gĂ©nĂ©rations. Cet Ă©difice, qui avait lâĂ©normitĂ© dâune ville, avait Ă©tĂ© bĂąti par les siĂšcles, pour qui ? pour les peuples. Car ce que fait le temps appartient Ă lâhomme. Les artistes, les poĂštes, les philosophes, connaissaient le Palais dâĂ©tĂ© ; Voltaire en parle. On disait le ParthĂ©non en GrĂšce, les Pyramides en Egypte, le ColisĂ©e Ă Rome, Notre-Dame Ă Paris, le Palais dâĂ©tĂ© en Orient. Si on ne le voyait pas, on le rĂȘvait. CâĂ©tait une sorte dâeffrayant chef-dâĆuvre inconnu entrevu au loin dans on ne sait quel crĂ©puscule, comme une silhouette de la civilisation dâAsie sur lâhorizon de la civilisation dâEurope. Cette merveille a disparu. NapolĂ©on III et la Reine Victoria les deux bandits de Victor HugoPour Hugo, âdeux bandits sont entrĂ©s dans le Palais dâĂ©tĂ©. Lâun a pillĂ©, lâautre a incendiĂ©.â Câest dans cette lettre que le poĂšte a cette phrase magnifique qui dit beaucoup de lâhĂ©gĂ©monie coloniale, et dâun siĂšcle de pillage dans son sillage La victoire peut ĂȘtre une voleuse, Ă ce quâil paraĂźt. Câest aussi dans cette lettre que l'auteur de Notre-Dame de Paris classe les EuropĂ©ens du cĂŽtĂ© des barbares. Pas seulement parce quâil y eut un butin, mais aussi parce quâon en a fait Ă©talage. C'est d'ailleurs dans la foulĂ©e du partage de l'Afrique, lors de la ConfĂ©rence de Berlin en 1884-1885, que de grands musĂ©es vides voyaient le jour dans les capitales des puissances impĂ©riales. Et les 70 000 objets africains du seul MusĂ©e du Quai Branly, Ă Paris, rĂ©pertoriĂ©s dans un inventaire de pas moins de 8 300 pages rien que pour lui, rĂ©sonnent avec cette autre phrase quâon doit toujours Ă Hugo Lâempire français a empochĂ© la moitiĂ© de cette victoire et il Ă©tale aujourdâhui avec une sorte de naĂŻvetĂ© de propriĂ©taire, le splendide bric-Ă -brac du Palais dâĂ©tĂ©. Car, bien sĂ»r, la dĂ©vastation cleptomane du Palais dâĂ©tĂ©, co-production de NapolĂ©on III et de la Reine Victoria, fut loin dâĂȘtre une histoire Ă part. De nombreux travaux dâhistoriens attestent de longue date combien le pillage, et la confiscation, furent partie prenante de lâaventure coloniale. A telle enseigne que la vente d'objets ou d'oeuvres d'art a mĂȘme Ă©tĂ© pensĂ©e comme un moyen de financer les expĂ©ditions, comme l'expliquait l'historienne de l'art BĂ©nĂ©dicte Savoy, dans le beau documentaire de Nora Philippe, Restituer, visible sur Arte par ici. Dans leur rapport, dĂ©cisif et accessible ici, commandĂ© par Emmanuel Macron, Ă lâorigine de la journĂ©e officielle du 27 octobre 2021 et de la restitution des statuettes au BĂ©nin, Felwine Sarr et BĂ©nĂ©dicte Savoy explicitent le contexte qui est celui de la lettre au vitriol par Victor Hugo En Chine en effet 1860, en CorĂ©e 1866, en Ăthiopie 1868, dans le royaume Ashanti ou Asante, 1874, au Cameroun 1884, dans la rĂ©gion du lac Tanganyika, futur Congo belge 1884, dans la rĂ©gion de lâactuel Mali 1890, au Dahomey 1892, au Royaume du BĂ©nin 1897, dans lâactuelle GuinĂ©e 1898, en IndonĂ©sie 1906, en Tanzanie 1907, les raids militaires et les expĂ©ditions dites punitives de lâAngleterre, de la Belgique, de lâAllemagne, des Pays-Bas et de la France sont au XIXe siĂšcle lâoccasion de prises patrimoniales sans prĂ©cĂ©dent. Ces prises patrimoniales sâĂ©taleront dans le temps et sur le globe si elles sont devenues une grammaire de lâentreprise coloniale, câest aussi parce quâen soi, les butins de guerre furent notamment un instrument de soumission. Un levier dâhumiliation, qui d'ailleurs a fĂ©condĂ© son lot de rĂ©sistances presque aussitĂŽt. Car trĂšs vite, dĂšs le XIXe siĂšcle, et alors que ces objets rituels ou dâapparat faisaient dĂ©jĂ lâobjet dâun grand marchĂ© auquel parfois des peuples alliĂ©s Ă la France ont pris leur part, on a vu apparaĂźtre un circuit parallĂšle des copies, produites Ă dessein par les populations pillĂ©es, Ă©taient fabriquĂ©es pour tromper lâenvahisseur... ou tirer profit dâune pratique en train de sâenraciner, et que les victimes venaient subvertir avec des faux. Tous les objets accumulĂ©s par les Blancs nâauront pas le mĂȘme statut. Parfois, le butin aura tout dâun trophĂ©e si de nombreux officiers de lâarmĂ©e coloniale conserveront bien des prises de guerre pour se faire collectionneurs, dâautres choisiront soigneusement les institutions, et notamment les musĂ©es, auxquelles ils destinaient leur butin. Lancelot Arzel et Daniel Foliard, dans un dossier passionnant de la revue Mondes, racontent comment le gĂ©nĂ©ral Louis Archinard avait non seulement dressĂ© avec soin lâinventaire de sa collection aujourdâhui Ă FrĂ©jus. Mais de surcroĂźt, quâil supervisait avec un soin plus grand encore leur installation dans les diffĂ©rents musĂ©es auxquels il destinait ses captures - musĂ©ographie comprise. Parmi les captations venues nourrir la collection Archinard, comme celle de nombreux autres caciques coloniaux de lâĂ©poque, on trouvait aussi des restes humains. L'historien Daniel Foliard a explicitement montrĂ© que la collecte de restes humains et celle dâartefacts, statuettes et autres objets relevaient bien dâune mĂȘme pratique. A lâĂ©poque, la science des crĂąnes, la phrĂ©nologie, a pu servir de justification Ă ces collectes. C'est notamment Ă ce titre que de nombreuses universitĂ©s sont concernĂ©es par la question du patrimoine spoliĂ©, qui ne s'arrĂȘte pas aux portes des musĂ©es. En fouillant dans les archives produites par les Blancs au cĆur de lâaventure coloniale et / ou Ă©vangĂ©lisatrice, on voit aussi quâil sâagissait au moins autant de domestiquer la barbarie, de mettre Ă terre des souverainetĂ©s locales, que de faire ses choux gras de l'entreprise de conquĂȘte. Or, bien plus tĂŽt qu'on ne se le reprĂ©sente parfois, des voix se sont Ă©levĂ©es contre ce qui passera pour... une autre barbarie - europĂ©enne, celle-lĂ . Ethnologie et goĂ»ts des bibelotsExhumant des ouvrages parus Ă lâorĂ©e du siĂšcle, Arzel et Foliard montrent quâĂ lâĂ©poque mĂȘme de ces conquĂȘtes, on dit encore âtrophĂ©es coloniauxâ. Mais on dit aussi dĂ©jĂ âtristes trophĂ©es", en retournant une expression qui jusque-lĂ dĂ©signait plutĂŽt des pratiques barbares. Car si les pillages se poursuivent, avec parfois les apparences dâune soif de connaissance, ou dâun dĂ©sir dâailleurs, le seuil de tolĂ©rance en Europe baisse, et des condamnations morales se font entendre. La rĂ©probation gagne ainsi du terrain alors que le fruit des pillages se dissĂ©mine Ă mesure que s'implante cette culture matĂ©rielle des objets et le goĂ»t des bibelots - y compris exotiques - que lâhistorien Manuel Charpy fait remonter au XIXe siĂšcle. Claude LĂ©vi-Strauss dira, a postĂ©riori, dans les annĂ©es 1970 alors que paraĂźt son Anthropologie structurale, que lâethnologie est cette âfille nĂ©e dâune Ăšre de violenceâ. Câest prĂ©cisĂ©ment cette violence, grimĂ©e parfois sous un goĂ»t pour la connaissance et une quĂȘte dâaltĂ©ritĂ© comme on se cacherait derriĂšre un alibi, quâĂ©pinglait Michel Leiris en Ă©crivant une lettre Ă sa femme oĂč lâon lit, le 19 septembre 1931 On pille les NĂšgres, sous prĂ©texte dâapprendre aux gens Ă les connaĂźtre et les aimer, câest-Ă -dire, en fin de compte, Ă former dâautres ethnographes, qui iront eux aussi les âaimerâ et les piller. Ce bref extrait de Leiris rehausse lâintroduction du rapport de Felwine Sarr et BĂ©nĂ©dicte Savoy. C'est trĂšs efficace on prend la mesure, sitĂŽt entrĂ©s dans leur travail, quâun temps infiniment long sâest Ă©coulĂ© avant que la France ne fasse de la question des restitutions dâobjets patrimoniaux un vrai sujet. On prend aussi conscience que ce temps dilatĂ© est moins dĂ» Ă un silence, qu'Ă une capacitĂ© Ă se boucher les oreilles. Câest, bien plus tard, au Cran, le Conseil reprĂ©sentatif des associations noires, quâon doit dâavoir remis au cĆur du dĂ©bat public les restitutions. Il faudra pour cela attendre 2013, et Louis-George Tin, qui prĂ©sidait alors le Cran. Il sera des toutes premiĂšres Ă©tapes du travail de consultation Ă lâorigine du rapport Sarr-Savoy, aujourdâhui entre les mains d'Emmanuel Macron. Des plaidoyers prĂ©coces chez les victimes de pillagesMais entre Victor Hugo, Michel Leiris, et lâactivisme de Louis-George Tin, les victimes du pillage, pourtant, nâavaient pas rien dit. Certains ont parfois mĂȘme Ă©laborĂ© un discours tout Ă fait explicite contre ces pillages, et produit des plaidoyers trĂšs prĂ©coces en faveur de la restitution. Câest au fond une revendication ancienne, largement antĂ©rieure au panafricanisme auquel on attribue parfois un rĂŽle sĂ©minal dans ce dĂ©bat - largement Ă tort. Certes, le leader ghanĂ©en Kwame Krumah, grand intellectuel et pĂšre dâune pensĂ©e dĂ©coloniale, se rĂ©vĂšlera un acteur clĂ© de la revendication. Certes, encore, le âPanafââ, le festival panafricain organisĂ© Ă Alger en 1969, se rĂ©vĂ©lera une chambre dâĂ©cho importante pour cette cause, qui viendra ensuite rebondir encore dans les allĂ©es de lâUnesco, durant toute la dĂ©cennie suivante. En partie impuissantes, ces caisses de rĂ©sonance ne seront pas sans consĂ©quences rien que pour lâAlgĂ©rie, et Ă force de nĂ©gociations entre le nouvel Etat indĂ©pendant et la France, câest justement lâannĂ©e mĂȘme du Festival Panafricain que 300 Ćuvres dâart feront le voyage retour. Elles avaient Ă©tĂ© emportĂ©es en catastrophe pendant la guerre dâAlgĂ©rie⊠et jamais restituĂ©es aprĂšs les accords dâEvian. Câest aussi au cours du "Panafâ" que verra le jour le Manifeste culturel panafricain le festival fut rĂ©solument un lieu politique. Il est restĂ© aussi cĂ©lĂšbre pour de fabuleux concerts gravĂ©s dans les archives, que pour une intense activitĂ© politique avec, par exemple, la prĂ©sence d'une dĂ©lĂ©gation des Black panthers. C'est dans ce Manifeste qu'on lit notamment ceci La conservation de la culture a sauvĂ© les peuples africains des tentatives de faire dâeux des peuples sans Ăąme et sans histoire [âŠ] et si [la culture] relie les hommes entre eux, elle impulse aussi le progrĂšs. VoilĂ pourquoi lâAfrique accorde tant de soins et de prix au recouvrement de son patrimoine culturel, Ă la dĂ©fense de sa personnalitĂ© et Ă lâĂ©closion de nouvelles branches de sa culture. Toutefois, dater des annĂ©es 1960 les premiĂšres revendications en faveur de la restitution comme on le lit souvent est une erreur. Les auteurs du dossier de la revue Mondes rappellent ainsi, parmi dâautres prĂ©cĂ©dents, ces moines au Tibet venus accueillir des explorateurs britanniques en 1904 avec un plaidoyer Ă©crit sur un rouleau de plusieurs mĂštres de long ils imploraient la mission coloniale du nom de Younghusband de ne pas emporter avec elle le patrimoine tibĂ©tain. Mais lâhistorien du musĂ©e belge AfricaMuseum inaugurĂ© dĂšs 1910, fort des nombreuses collectes coloniales toujours en cours, Maarten Couttenier, a lui aussi montrĂ© que, au moment mĂȘme des spoliations, au Congo comme ailleurs sur le sol africain, des revendications avaient vu le jour, face Ă ces pillages. Et dans l'urgence. Sur le site du musĂ©e belge, on trouve justement un Ă©clairage trĂšs pĂ©dagogique qui montre bien comme la cause des restitutions a sĂ©dimentĂ© en plusieurs strates. Un fĂ©tiche comme un otage, en mieuxDans un article de 2018, Maarten Couttenier a ainsi remontĂ© le fil de lâhistoire dâune sculpture kitumba, volĂ©e en 1878 par un commerçant belge au chef congolais Ne Kuko, dans lâouest du pays. Cet objet avait la valeur dâun fĂ©tiche, câest-Ă -dire que celui qui possĂ©dait l'objet Ă©tait respectĂ© et craint. On dĂ©couvrira dans les mĂ©moires du commerçant Ă lâorigine de la rapine que câest pour âdonner une leçonâ aux habitants du village, lors dâun raid incendiaire nocturne, que les nĂ©gociants belges avaient fait main basse sur la sculpture. Dans ces mĂ©moires, le Belge qui sâen Ă©tait emparĂ© lâĂ©voquait comme âun otage, encore plus important qu'un otage humain". Or les recherches ont montrĂ© que, dĂšs 1878, le chef en personne, Ne Kuko, avait Ă©mis une requĂȘte pour exiger sa restitution. Cette rĂ©clamation restĂ©e lettre morte, la statuette spoliĂ©e fera lâobjet dâune deuxiĂšme demande, en 1973, par le prĂ©sident zaĂŻrois Mobutu qui profitait dâune exposition itinĂ©rante exhibant toute une sĂ©rie dâobjets volĂ©s - dont la fameuse statuette - pour rĂ©clamer rĂ©paration. Ce discours, prononcĂ© aux Nations-Unies, est restĂ© cĂ©lĂšbre⊠mais lui non plus nâaura pas gain de cause, et une troisiĂšme revendication verra le jour en 2016 alors quâun chercheur faisait la connaissance dâun dignitaire, lui-mĂȘme descendant de Ne Kuko. Ce dernier Ă©pisode montre quâil y a bien une transmission de la mĂ©moire des spoliations, et parfois mĂȘme une connaissance prĂ©cise des butins extorquĂ©s. Sur le site de lâAfricaMuseum, on apprend cependant que la statue est toujours conservĂ©e Ă Bruxelles Ă ce jour. Vous trouvez cet article intĂ©ressant ? Faites-le savoir et partagez-le.
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