tu me fais souffrir poeme · poeme pourquoi me faire souffrir · texte souffrir du silence · souffrir en silence · pourquoi tu me fais souffrir poeme · pourquoi tu me fait soiffrir · image triste du suicide ou écrit · envi de pleurer · pourquoi me fais tu sa; les gothiques. Publié le 04/03/2007 à 12:00 par mortis. Ta juste a lire . Ecrire un commentaire 13 commentaires. Le suicide
Je t'ai aimé dés le premier regard L'exitation et l'angoisse de la rencontre d'un jour Puis la sensation de te connaitre toujours. Je t'ai offert mon coeur,je t'ai offert mon corp, Je t'ai donné ma vie ,je t'ai donné mon ame Je me suis livré sans retenue J'aime l'homme que tu es ,j'en suis épris J'aime ta façon d'etre de pencer Le son de ta voix et la couleur de tes yex J'aime tes baisers et la chaleur de ton corp, Me blottir dans tes bras et bien plus encore Je me suis donnée a toi sans retenu !! Seulement voilà..... je te quitte pleine d'amertume. Je te quitte pour ne pas souffrir Posted on Thursday, 22 October 2009 at 1058 PMEdited on Sunday, 14 February 2010 at 407 PM
poème pour je veux mourir · poeme triste vie · poeme mourir pour ne plus souffrir · je veux mourir texte; Derniers commentaires. c est la vrai Par Anonyme, le 08.09.2018 on ressent du vécu dans ton poème !!! mais il faut lever les yeux dans le ciel voir les etoiles ,les oiseaux , Par kc, le 29.12.2016 il faut comprendre une fois pour toute que ce sentir bien ne peut venir que de nous

Poète amateur depuis 2006 La Poésie. Entre vers, rimes et sonorités douces, retrouvez ici l’ensemble de mes poèmes écrits de 2006 à aujourd’hui sur des sujets divers et variés. Certains de ces poèmes ont également été mis sous forme de vidéos. Que voulez vous ? Le matin se lève La journée commence Le vent s’achève Les branches rentrent dans la danse Les arbres frémissent Le lierre coulisse L’eau fraîche s’éveille Les animaux sommeillent C’est tous les matins pareil La nature s’éveille Les animaux se reposent Bien avant la métamorphose Dorénavant ce n’est plus possible Vous qui sembliez si invincible Voilà ce que reflète L’esprit de la conquête Vous n’auriez pas pu faire pire Que de choisir cette avenir Vous auriez pu être prévoyant Et laisser dormir ce royaume luxuriant Vous avez réduit vos chances D’en assumer les conséquences Il est temps de payer Le prix du passé Vous ne faites que de cacher Une si évidente vérité Et C’est ainsi que mère nature A condamné votre futur Vous osez maintenant dire Que vous préférez mourir Vous préférez ignorer Une nature blessée Blessée par la folie humaine Anéantie par toute cette haine Dévastée par la guerre Polluée vous avez rendu la terre Prenez en conscience Ne perdez pas confiance Nettoyez votre jardin Sacrifiez y vos mains Si tout ceci est fait Si tout le monde est respecté Vous pourrez vivre heureux Alors tout sera harmonieux Joyeux anniversaire Cela fait presque deux ans Que tu as quitté le monde des vivants Aujourd’hui c’est ton anniversaire Oui toi, mon père C’est ainsi un hommage Que je voudrais te rendre Toi qui étais si sage Repose à jamais dans cette chambre On dit que les souvenirs s’effacent Alors je ferai en sorte Que les écrits portent A jamais ta trace Je ne regrette pas ton départ Ainsi en a décider ton destin Tu m’as laissé du chagrin Mais j’ai pu découvrir cet Art La vie est faite ainsi Parfois triste Parfois jolie Suivez en la piste Je pense que tu comprendras Que je ne m’attarde au dessus de toi Car je sais que tu n’es plus là Mais que tu es toujours autour de moi Il est temps de te dire à bientôt Toi que je retrouve dans mes mots Prends bien soin de toi Ou que tu sois Pticha Minuit a déjà sonné Je devrais déjà dormir Mais je préfère t’écrire Toi qui as toujours su m’aider Attachante et amusante Protectrice et maternelle C’est ainsi un poème Qu’à tes yeux je présente Je me suis souvent confié Tu m’as toujours consolé Tu sais me faire rire Mais aussi me rendre le sourire Pour finir Il faut que je te dise Pticha Que tu comptes beaucoup pour moi Et que je serai là pour te soutenir Ce jeune fou C’est l’histoire d’un jeune fou Qui se disait différent Il détestait tout Mais n’était pas méchant Il réfléchissait sûrement trop Mais peut être avait il raison Et c’est ainsi que chaque mots Renforçait sa conviction Il se sentait incompris Seul, il n’avait pas beaucoup d’amis Il ne voulait pas suivre le modèle De cette société si cruelle C’est l’histoire d’un jeune fou Qui se disait différent Il rejetait tout Et gardait sa tristesse en dedans Il ne croyait plus en rien Même plus en l’amour Qui pour lui court toujours Seule la tristesse lui faisait encore du bien Il se réfugiait derrière une image Qui lui donnait espoir et courage Qu’un monde plus beau sur terre Existait et l’attendait sans toutes ces guerres C’est l’histoire d’un jeune fou Qui se disait différent Il ne comprenait plus Et pour lui tout semblait perdu Son Havre de paix trouvé Il pourrait recommencer à aimer Quitter ce monde pour toujours Et commencer une belle histoire d’amour Oriane Inexplicable est la vie Incompréhensibles sont les femmes Qui me fera changer d’avis Qui sera cette âme Elles attendent toutes l’Elu Celui qu’elles auraient voulu Depuis toujours Serait-ce de l’amour Enfermées dans leur monde Elles ne voient pas leur vie Défiler par seconde Dans ce monde qu’elles fuient Réactions inexpliquées Sentiments éloignés Compliquées elles sont Belles elles resteront Absence Je t’aime Toi qui n’es pas là Toi qui j’espère sera Le pourquoi de ce poème Pourquoi t’écrire Toi que je ne connais pas Pourquoi souffrir Alors que tu n’es pas là Avoir envie d’aimer Sans jamais n’y avoir goûté Savoir souffrir Pour qu’elle puisse sourire Le moindre de tes mots Serait si beau Si jamais tu étais là Toute proche de moi Caroline Peut être pas inspiré par un cadeau Je préfère t’écrire ces quelques mots Juste pour te faire sourire Sans risquer le pire C’est donc un poème que j’ai choisi En espérant qu’il te plaira Même si je trouve que celui-ci N’est pas assez grand pour toi Ce ne sont que des mots Peut être ont-ils un sens pour toi Ils naissent et meurent ici ou là Coulant comme un filet d’eau Je ne peux que te souhaiter une bonne journée En espérant que tu arriveras à me supporter Saches que tu peux compter sur moi N’importe où, n’importe quand et pour n’importe quoi Pterozorus Ô Grand Pteroz Toi qui es cause De toute cette fureur Qui jaillit à toute heure De tout ce courage Présent à tout âge De toute cette joie Qui coule en moi Après tant d’efforts A combattre plus fort Nous sommes maintenant Le plus grand de tous les clans Usés ou même fatigués Nous ne serons jamais découragés Nous combattrons sans cesse Sans connaitre de faiblesse Premier signe Illusion ou présage Je ne peux en être sur Mais sur la Lune J’ai vu ton visage Tu m’observais Par cette nuit d’été Heureux Quelque part dans les cieux Minuit a déjà sonné Et tu viens de te réveiller Au-dessus de cette illusion Derrière laquelle se cache la création Cette petite fenêtre Toute blanche et lumineuse Ou tu as pu glisser ta tête Par cette nuit ombrageuse Naheulbeuk Entre deux tartines de beurre Est arrivé un raider Sous un peu de confiture S’est installée l’aventure Une équipe de bras cassés Pour une stupide épopée Taillés pour la couture Plutot que l’aventure Pour quelques pièces d’or Ils défieront leur destin En croisant la mort Surtout le nain

Jene souffre plus, mon corps me laisse enfin le repos tant demandé, fini le tourment, finis ces soins tellement désobligeants pour ma fierté. Je me repose sans douleur, sans contrainte, Je n’ai pas de colère, je ne regrette rien. Je vous quitte, mais je reste dans vos mémoires, Pensez à moi souvent, mais ne soyez pas attristés

Hors ligne 6 Octobre 2018 Il ne me reste plus que ma plume pour vous dire…​De jour comme de nuit Ton si beau visage Dans mes pensées voyage Je n’arrive plus à avancer L’image de l’être tant aimé Me hante au plus profond De mon âme On dit que le temps Doit apaiser la souffrance Mais de jour en jour Elle ne fait que grandir Même si tu me fais beaucoup souffrir Je ne pourrai jamais t’oublier, ni te haïr Car tu m’as offert un bonheur Qui n’a pas de prix Mon cœur est meurtri Qu’il soit fini Je ne peux l’effacer Écrit sur papier doré A l’encre de mon sang Emporté par le vent Mon âme perdue dans La douleur de l’absence J’aimerais tellement Revenir en arrière Pour y retrouver Cette complicité D’une si pure amitié Mon rêve ne sera Jamais une réalité Personne ne pourra te remplacer Ton prénom restera gravé Dans mon cœur pour l’éternité. 2014​ Hors ligne 6 Octobre 2018 Des souffrances qui prouvent que vous êtes bien vivante. merci pour ce texte touchant. belle journée michel Hors ligne 6 Octobre 2018 Des souffrances qui prouvent que vous êtes bien vivante. merci pour ce texte touchant. belle journée michel Merci à toi d'être venu me lire cher poète Hors ligne 6 Octobre 2018 Ton si beau visage Dans mes pensées voyage Je n’arrive plus à avancer Mon passage préféré ...il me parle il me crie ... et me torture Quel beau poème ... nostalgique ... romantique c'est la voix d'un coeur ... Hors ligne 6 Octobre 2018 Mon passage préféré ...il me parle il me crie ... et me torture Quel beau poème ... nostalgique ... romantique c'est la voix d'un coeur ... MERCI pour ton gentil commentaire Hors ligne 6 Octobre 2018 Quand l'autre nous quitte il emmène une part de soi ... et l'on peut ressentir n'être plus Personne. Un écrit émouvant qui nous rappelle que parfois aimer est douloureux. Merci pour ce partage et belle journée Amitiés Pierre Hors ligne 6 Octobre 2018 Quand l'autre nous quitte il emmène une part de soi ... et l'on peut ressentir n'être plus Personne. Un écrit émouvant qui nous rappelle que parfois aimer est douloureux. Merci pour ce partage et belle journée Amitiés Pierre C'est tout à fait ça, merci de ta visite cher poète Hors ligne 6 Octobre 2018 Un beau poème, touchant. J'espère sincèrement que depuis ans, cette douleur de l'absent s'atténue. Belle journée ensoleillée. amitiés. Hors ligne 6 Octobre 2018 Un beau poème, touchant. J'espère sincèrement que depuis ans, cette douleur de l'absent s'atténue. Belle journée ensoleillée. amitiés. Oui elle s'est atténuée, mais mon ami est toujours dans mes pensées Dernière édition 9 Octobre 2018 Hors ligne 6 Octobre 2018 en effet une belle plume qui s'est exprimée sur ses propres regrets mais aussi sur le temps passé et l'amour respiré. un écrit rétrospectif affectif et très affectif j'aime bien mes amitiés Hors ligne 6 Octobre 2018 en effet une belle plume qui s'est exprimée sur ses propres regrets mais aussi sur le temps passé et l'amour respiré. un écrit rétrospectif affectif et très affectif j'aime bien mes amitiés Merci Cher poète pour ton gentil commentaire Bonne journée Personne Hors ligne 6 Octobre 2018 oui Personne la souffrance de l'absent qu'il soit d'amour ou d'amitié est fortement ancrée dans le coeur et l'on se souvient de chaque moment partagé sur l'autel amour amitié très beau poème qui me parle bien merci de ce beau partage micalement Hors ligne 6 Octobre 2018 oui Personne la souffrance de l'absent qu'il soit d'amour ou d'amitié est fortement ancrée dans le coeur et l'on se souvient de chaque moment partagé sur l'autel amour amitié très beau poème qui me parle bien merci de ce beau partage micalement MERCI pour ta visite chère Gabrielle qui me très plaisir à chaque fois Hors ligne 6 Octobre 2018 Avec ta plume, il te reste les souvenirs que tu as su très bien nous transcrire !! merci pour ce partage amitié et bisous carlame Merci Chère Carlame, toujours un plaisir de te voir chez moi et comme tu dis il reste les doux souvenirs Bonne soirée Bisous Personne Hors ligne 6 Octobre 2018 Il ne me reste plus que ma plume pour vous dire…​ De jour comme de nuit Ton si beau visage Dans mes pensées voyage Je n’arrive plus à avancer L’image de l’être tant aimé Me hante au plus profond De mon âme On dit que le temps Doit apaiser la souffrance Mais de jour en jour Elle ne fait que grandir Même si tu me fais beaucoup souffrir Je ne pourrai jamais t’oublier, ni te haïr Car tu m’as offert un bonheur Qui n’a pas de prix Mon cœur est meurtri Qu’il soit fini Je ne peux l’effacer Écrit sur papier doré A l’encre de mon sang Emporté par le vent Mon âme perdue dans La douleur de l’absence J’aimerais tellement Revenir en arrière Pour y retrouver Cette complicité D’une si pure amitié Mon rêve ne sera Jamais une réalité Personne ne pourra te remplacer Ton prénom restera gravé Dans mon cœur pour l’éternité. 2014​ Les douleurs de l'amour sont les plus douloureuses mais aussi les plus belle,,Bravo pour ce poème j'aime beaucoup o Maître poète Hors ligne 6 Octobre 2018 Les blessures de l'amour ne guérissent jamais ... Merci pour ce poème très émouvant, Personne ! sincèrement Rose *** Hors ligne 7 Octobre 2018 Les douleurs de l'amour sont les plus douloureuses mais aussi les plus belle,,Bravo pour ce poème j'aime beaucoup MERCI Plume bleue Hors ligne 7 Octobre 2018 Les blessures de l'amour ne guérissent jamais ... Merci pour ce poème très émouvant, Personne ! sincèrement Rose *** MERCI Rose pour ton commentaire Hors ligne 7 Octobre 2018 Le déchirement de la perte d'un être aimé, il est toujours douloureux de se dire ne jamais le revoir. Mais il reste les souvenirs qui continuent à ne pas nous oublier. Amitié, Corinne
Mourirpour ne plus souffrir. Je me vois m'ouvrir les veines, Me vider de ma peine, de ma haine, Me vider de mon sang, Faire ce que je n'ai jamais osé faire jusqu'à présent. J'ai tout joué, Tout misé, Et j'ai tout perdu, Et à présent je n'en peux plus. Je me vois sauter de mon toit, Mettre fin à ma vie pour toi. Comment veux tu que je
Qu'est-ce que l'amour ? L'échange de deux fantaisies Et le contact de deux épidermes Chamfort I Eh bien ! en vérité, les sots auront beau dire, Quand on n'a pas d'argent, c'est amusant d'écrire. Si c'est un passe-temps pour se désennuyer, Il vaut bien la bouillotte ; et, si c'est un métier, Peut-être qu'après tout ce n'en est pas un pire Que fille entretenue, avocat ou portier II J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas. III Eh bien ! Sachez-le donc, vous qui voulez sans cesse Mettre votre scalpel dans un couteau de bois Vous qui cherchez l'auteur à de certains endroits, Comme un amant heureux cherche, dans son ivresse Sur un billet d'amour les pleurs de sa maîtresse, Et rêve, en le lisant, au doux son de sa voix. IV Sachez-le, — c'est le cœur qui parle et qui soupire Lorsque la main écrit, — c'est le cœur qui se fond ; C'est le cœur qui s'étend, se découvre et respire Comme un gai pèlerin sur le sommet d'un mont Et puissiez-vous trouver, quand vous en voudrez rire À dépecer nos vers le plaisir qu'ils nous font ! V Qu'importe leur valeur ? La muse est toujours belle, Même pour l'insensé, même pour l'impuissant ; Car sa beauté pour nous, c'est notre amour pour elle. Mordez et croassez, corbeaux, battez de l'aile ; Le poète est au ciel, et lorsqu'en vous poussant Il vous y fait monter, c'est qu'il en redescend VI Allez, — exercez-vous, — débrouillez la quenouille, Essoufflez-vous à faire un bœuf d'une grenouille Avant de lire un livre, et de dire J'y crois ! Analysez la plaie, et fourrez-y les doigts ; Il faudra de tout temps que l'incrédule y fouille, Pour savoir si son Christ est monté sur la croix VII Eh, depuis quand un livre est-il donc autre chose Que le rêve d'un jour qu'on raconte un instant ; Un Oiseau qui gazouille et s'envole ; — une rose Qu'on respire et qu'on jette, et qui meurt en tombant ; — Un ami qu'on aborde, avec lequel on cause, Moitié lui répondant, et moitié l'écoutant ? VIII Aujourd'hui' par exemple, il plait à ma cervelle De rimer en sixains le conte que voici, Va-t-on le maltraiter et lui chercher querelle ? Est-ce sa faute, à lui, si je l'écris ainsi ? Byron, me direz-vous, m'a servi de modèle. Vous ne savez donc pas qu'il imitait Pulci ? IX Lisez les Italiens, vous verrez s'il les vole. Rien n'appartient à rien, tout appartient à tous. Il faut être ignorant comme un maître d'école Pour se flatter de dire une seule parole Que personne ici-bas n'ait pu dire avant vous. C'est imiter quelqu'un que de planter des choux. X Ah ! pauvre Laforêt, qui ne savais pas lire, Quels vigoureux soufflets ton nom seul a donnés Au peuple travailleur des discuteurs damnés ! Molière t'écoutait lorsqu'il venait d'écrire Quel mépris des humains dans le simple et gros rire Dont tu lui baptisais ses hardis nouveau-nés ! XI Il ne te lisait pas, dit-on, les vers d'Alceste ; Si je les avais faits, je te les aurais lus. L'esprit et les bons mots auraient été perdus ; Mais les meilleurs accords de l'instrument céleste Seraient allés au cœur comme ils en sont venus. J'aurais dit aux bavards du siècle A vous le reste XII Pourquoi donc les amants veillent-ils nuit et jour ? Pourquoi donc le poète aime-t-il sa souffrance ? Que demandent-ils donc tous les deux en retour ? Une larme, ô mon Dieu, voilà leur récompense ; Voilà pour eux le ciel ; la gloire et l'éloquence, Et par là le génie est semblable à l'amour. XIII Mon premier chant est fait. — Je viens de le relire. J'ai bien mal expliqué ce que je voulais dire ; Je n'ai pas dit un mot de ce que j'aurais dit Si j'avais fait un plan une heure avant d'écrire ; Je crève de dégoût, de rage et de dépit Je crois en vérité que j'ai fait de l'esprit XIV Deux sortes de roués existent sur la terre L'an, beau comme Satan, froid comme la vipère, Hautain, audacieux, plein d'imitation, Ne laissant palpiter sur son cœur solitaire Que l'écorce d'un homme et de la passion ; Faisant un manteau d'or à son ambition ; XV Corrompant sans plaisir, amoureux de lui-même, Et, pour s'aimer toujours, voulant toujours qu'on l'aime ; Regardant au soleil son ombre se mouvoir ; Dès qu'une source est pure, et que l'on peut s'y voir, Venant comme Narcisse y pencher son front blême, Et chercher la douleur pour s'en faire un miroir. XVI Son idéal, c'est lui -Quoi qu'il dise ou qu'il fasse, Il se regarde vivre, et s'écoute parler. Car il faut que demain on dise, quand il passe Cet homme que voilà, c'est Robert Lovelace Autour de ce mot-là le monde peut rouler ; Il est l'axe du monde, et lui permet d'aller. XV Avec lui ni procès, ni crainte, ni scandale. Il jette un drap mouillé sur son père qui râle ; Il rôde, en chuchotant, sur la pointe du pied. Un amant plus sincère, à la main plus loyale, Peut serrer une main trop fort, et l'effrayer ; Mais lui, n'ayez pas peur de lui, c'est son métier. XVIII Qui pourrait se vanter d'avoir surpris son âme ? L'étude de sa vie est d'en cacher le fond... On en parle, — on en pleure, — on en rit, qu'en voit on Quelques duels oubliés, quelques soupirs de femme, Quelque joyau de prix sur une épaule infâme, Quelque croix de bois noir sur un tombeau sans nom. XIX Mais comme tout se tait dès qu'il vient à paraître ! Clarisse l'aperçoit, et commence à souffrir. Comme il est beau ! brillants comme il s'annonce en maître ! Si Clarisse s'indigne et tarde à consentir, Il dira qu'il se tue-il se tuera peut-être ; — Mais Clarisse aime mieux le sauver, et mourir. XX C'est le roué sans cœur, le spectre à double face, A la patte de tigre, aux serres de vautour, Le roué sérieux qui n'eut jamais d'amour ; Méprisant la douleur comme la populace ; Disant au genre humain de lui laisser son jour- Et qui serait César, s'il n'était Lovelace XXI Ne lui demandez pas s'il est heureux ou non ; Il n'en sait rien lui-même, il est ce qu'il doit être. Il meurt silencieux, tel que Dieu l'a fait naître L'antilope aux yeux bleus est plus tendre peut-être Que le roi des forêts ; mais le lion répond Qu'il n'est pas antilope, et qu'il a nom lion. XXII Voilà l'homme d'un siècle, et l'étoile polaire Sur qui les écoliers fixent leurs yeux ardents, L'homme dont Robertson fera le commentaire, Qui donnera sa vie à lire à nos enfants Ses crimes noirciront un large bréviaire, Qui brûlera les mains et les cœurs de vingt ans. XXIII Quant au roué Français, au don Juan ordinaire, Ivre, riche, joyeux, raillant l'homme de pierre, Ne demandant partout qu'à trouver le vin bon, Bernant monsieur Dimanche, et disant à son père Qu'il serait mieux assis pour lui faire un sermon, C'est l'ombre d'un roué qui ne vaut pas Valmont. XXIV Il en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé. XXV Un jeune homme est assis au bord d'une prairie, Pensif comme l'amour, beau comme le génie ; Sa maîtresse enivrée est prête à s'endormir. Il vient d'avoir vingt ans, son cœur vient de s'ouvrir. Rameau tremblant encor de l'arbre de la vie, Tombé, comme le Christ, pour aimer et souffrir XXVI Le voilà se noyant dans des larmes de femme, Devant cette nature aussi belle que lui ; Pressant le monde entier sur son cœur qui se pâme, Faible, et, comme le lierre, ayant besoin d'autrui ; Et ne le cachant pas, et suspendant son âme, Comme un luth éolien, aux lèvres de la Nuit. XXVII Le voilà demandant pourquoi son cœur soupire, Jurant, les yeux en pleurs, qu'il ne désire rien ; Caressant sa maîtresse, et des sons de sa lyre Egayant son sommeil comme un ange gardien ; Tendant sa coupe d'or à ceux qu'il voit sourire, Voulant voir leur bonheur pour y chercher le sien. XXVIII Le voilà, jeune et beau, sous le ciel de la France, Déjà riche à vingt ans comme un enfouisseur ; Portant sur la nature un cœur plein d'espérance, Aimant, aimé de tous, ouvert comme une fleur ; Si candide et si frais que l'ange d'innocence Baiserait sur son front la beauté de son cœur XXIX Le voilà, regardez, devinez-lui sa vie. Quel sort peut-on prédire à cet enfant du ciel ? L'amour en l'approchant jure d'être éternel ; Le hasard pense à lui, — la sainte poésie Retourne en souriant sa coupe d'ambroisie Sur ses cheveux plus doux et plus blonds que le miel. XXX Ce palais, c'est le sien ; — le serf et la campagne Sont à lui ; — la forêt, le fleuve et la montagne Ont retenu son nom en écoutant l'écho. C'est à lui le village, et le pâle troupeau Des moines. — Quand il passe et traverse un hameau, Le bon ange du lieu se lève et l'accompagne. XXXI Quatre filles de prince ont demandé sa main. Sachez que s'il voulait la reine pour maîtresse, Et trois palais de plus, il les aurait demain ! Qu'un juif deviendrait chauve à compter sa richesse, Et qu'il pourrait jeter, sans que rien en paraisse Les blés de ses moissons aux oiseaux du chemin. XXXII Eh bien ! cet homme-là vivra dans les tavernes Entre deux charbonniers autour d'un poêle assis ; La poudre noircira sa barbe et ses sourcils ; Vous le verrez un jour, tremblant et les yeux ternes Venir dans son manteau dormir sous les lanternes, La face ensanglantée et les coudes noircis. XXXIII Vous le verrez sauter sur l'échelle dorée, Pour courir dans un bouge au sortir d'un boudoir, Portant sa lèvre ardente à la prostituée, Avant qu'à son balcon done Elvire éplorée, Dans la profonde nuit croyant encor le voir, Ait cessé d'agiter sa lampe et son mouchoir. XXXIV Vous le verrez, laquais pour une chambrière, Cachant sous ses habits son valet grelottant ; Vous le verrez, tranquille et froid comme une pierre, Pousser dans les ruisseaux le cadavre d'un père, Et laisser le vieillard traîner ses mains de sang Sur des murs chauds encor du viol de son enfant. XXXV Que direz-vous alors ? Ah ! vous croirez peut-être Que le monde a blessé ce cœur vaste et hautain, Que c'est quelque Lara qui se sent méconnaître, Que l'homme a mal jugé, qui sait ce qu'il peut être, Et qui, s'apercevant qu'il le serait en vain, Rend haine contre haine et dédain pour dédain. XXXVI Eh bien ! vous vous trompez. — Jamais personne au monde N'a pensé moins que lui qu'il c'`ait oublié. Jamais il n'a frappé sans qu'on ne lui réponde ; Jamais il n'a senti l'inconstance de l'onde, Et jamais il n'a vu se dresser sous son pié Le vivace serpent de la fausse amitié. XXXVII Que dis-je ? tel qu'il est, le monde l'aime encore ; Il n'a perdu chez lui ni ses biens ni son rang. Devant Dieu, devant tous, il s'assoit à son banc. Ce qu'il a fait de mal, personne ne l'ignore ; On connaît son génie, on l'admire, on l'honore. — Seulement, voyez-vous, cet homme, c'est don Juan. XXXVIII Oui, don Juan. Le voilà, ce nom que tout répète, Ce nom mystérieux que tout l'univers prend, Dont chacun vient parler, et que nul ne comprend ; Si vaste et si puissant qu'il n'est pas de poète Qui ne l'ait soulevé dans son cœur et sa tête, Et pour l'avoir tenté ne soit resté plus grand. XXXIX Insensé que je suis ! que fais-je ici moi-même ? Était-ce donc mon tour de leur parler de toi, Grande ombre, et d'où viens-tu pour tomber jusqu'à moi ? C'est qu'avec leurs horreurs, leur doute et leur blasphème Pas un d'eux ne t'aimait, don Juan ; et moi, je t'aime Comme le vieux Blondel aimait son pauvre roi. XL Oh ! qui me jettera sur ton coursier rapide ! Oh ! qui me prêtera le manteau voyageur, Pour te suivre en pleurant, candide corrupteur ! Qui me déroulera cette liste homicide, Cette liste d'amour si remplie et si vide, Et que ta main peuplait des oublis de ton cœur ! XLI Trois mille noms charmants ! Trois mille noms de femme ! Pas un qu'avec des pleurs tu n'aies balbutié ! Et ce foyer d'amour qui dévorait ton âme, Qui lorsque tu mourus, de tes veines de flamme Remonta dans le ciel comme un ange oublié, De ces trois mille amours pas un qui l'ait noyé ! XLII Elles t'aimaient pourtant, ces filles insensées Que sur ton cœur de fer tu pressas tour à tour ; Le vent qui t'emportait les avait traversées ; Elles t'aimaient, don Juan, ces pauvres délaissées Qui couvraient de baisers l'ombre de ton amour, Qui te donnaient leur vie, et qui n'avaient qu'un jour ! XLIII Mais toi, spectre énervé, toi, que faisais-tu d'elles ? Ah ! massacre et malheur ! tu les aimais aussi, Toi ! croyant toujours voir sur tes amours nouvelles Se lever le soleil de tes nuits éternelles, Te disant chaque soir Peut-être le voici Et l'attendant toujours, et vieillissant ainsi ! XLIV Demandant aux forêts, à la mer, à la plaine, Aux brises du matin, à toute heure, à tout lieu, La femme de ton âme et de ton premier vœu ! Prenant pour fiancée un rêve, une ombre vaine, Et fouillant dans le cœur d'une hécatombe humaine, Prêtre désespéré, pour y chercher ton Dieu. XLV Et que voulais-tu donc ?-Voilà ce que le monde Au bout de trois cents ans demande encor tout bas Le sphinx aux yeux perçants attend qu'on lui réponde Ils savent compter l'heure, et que leur terre est ronde Ils marchent dans leur ciel sur le bout d'un compas' Mais ce que tu voulais, ils ne le savent pas. XLVI Quelle est donc, disent-ils,. cette femme inconnue, Qui seule eût mis la main au frein de son coursier ? Qu'il appelait toujours et qui n'est pas venue ? Où l'avait-il trouvée ? où l'avait-il perdue ? Et quel nœud si puissant avait su les lier, Que, n'ayant pu venir, il n'ait pu l'oublier ? XLVII N'en était-il pas une, ou plus noble, ou plus belle, Parmi tant de beautés, qui, de loin ou de près, De son vague idéal eût du moins quelques traits ? Que ne la gardait-il ! qu'on nous dise laquelle. Toutes lui ressemblaient, — ce n'était jamais elle, Toutes lui ressemblaient, don Juan, et tu marchais ! XLVIII Tu ne t'es pas lassé de parcourir la terre ! Ce vain fantôme, à qui Dieu t'avait envoyé, Tu n'en as pas brisé la forme sous ton pied ! Tu n'es pas remonté, comme l'aigle à son aire Sans avoir sa pâture, ou comme le tonnerre Dans sa nue aux flancs d'or, sans avoir foudroyé ! XLIX Tu n'as jamais médit de ce monde stupide Qui te dévisageait d'un regard hébété ; Tu l'as vu, tel qu'il est, dans sa difformité ; Et tu montais toujours cette montagne aride, Et tu suçais toujours, plus jeune et plus aride, Les mamelles d'airain de la Réalité. L Et la vierge aux yeux bleus, sur la souple ottomane, Dans ses bras parfumés te berçait mollement ; De la fille de roi jusqu'à la paysanne Tu ne méprisais rien, même la courtisane, À qui tu disputais son misérable amant ; Mineur, qui dans un puits cherchais un diamant. LI Tu parcourais Madrid, Paris, Naple et Florence ; Grand seigneur aux palais, voleur aux carrefours ; Ne comptant ni l'argent, ni les nuits, ni les jours ; Apprenant du passant à chanter sa romance ; Ne demandant à Dieu, pour aimer l'existence, Que ton large horizon et tes larges amours. LII Tu retrouvais partout la vérité hideuse, Jamais ce qu'ici-bas cherchaient tes vœux ardents, Partout l'hydre éternel qui te montrait les dents ; Et poursuivant toujours ta vie aventureuse, Regardant sous tes pieds cette mer orageuse, Tu te disais tout bas Ma perle est là dedans. LIII Tu mourus plein d'espoir dans ta route infinie, Et te souciant peu de laisser ici-bas Des larmes et du sang aux traces de tes pas. Plus vaste que le ciel et plus grand que la vie, Tu perdis ta beauté, ta gloire et ton génie Pour un être impossible, et qui n'existait pas. LIV Et le jour que parut le convive de pierre, Tu vins à sa rencontre, et lui tendis la main ; Tu tombas foudroyé sur ton dernier festin Symbole merveilleux de l'homme sur la terre, Cherchant de ta main gauche à soulever ton verre Abandonnant ta droite à celle du Destin ! LV Maintenant, c'est à toi, lecteur, de reconnaître Dans quel gouffre sans fond peut descendre ici-bas Le rêveur insensé qui voudrait d'un tel maître. Je ne dirai qu'un mot, et tu le comprendras Ce que don Juan aimait, Hassan l'aimait peut-être ; Ce que don Juan cherchait, Hassan n'y croyait - Chant deuxième Poèmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de MussetA quoi passer la nuit quand on soupe en carême ? Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis. Quels entretiens choisir, honnêtes et permis, Mais gais, tels qu'un vieux vin les conseille et les aime ? RODOLPHE Parlons de nos amours ; la joie et la beauté Sont mes dieux les plus chers, après la liberté. Ébauchons, en trinquant, une joyeuse idylle. Par les bois et les prés, les bergers de Virgile Fêtaient la poésie à toute heure, en tout lieu ; Ainsi chante au soleil la cigale-dorée. D'une voix plus modeste, au hasard inspirée, Nous, comme le grillon, chantons au coin du feu. ALBERT Faisons ce qui te plaît. Parfois, en cette vie, Une chanson nous berce et nous aide à souffrir, Et, si nous offensons l'antique poésie, Son ombre même est douce à qui la sait chérir. RODOLPHE Rosalie est le nom de la brune fillette Dont l'inconstant hasard m'a fait maître et seigneur. Son nom fait mon délice, et, quand je le répète, Je le sens, chaque fois, mieux gravé dans mon coeur. ALBERT Je ne puis sur ce ton parler de mon amie. Bien que son nom aussi soit doux à prononcer, J e ne saurais sans honte à tel point l'offenser, Et dire, en un seul mot, le secret de ma vie. RODOLPHE Que la fortune abonde en caprices charmants Dès nos premiers regards nous devînmes amants. C'était un mardi gras dans une mascarade ; Nous soupions ; - la Folie agita ses grelots, Et notre amour naissant sortit d'une rasade, Comme autrefois Vénus de l'écume des flots. ALBERT Quels mystères profonds dans l'humaine misère ! Quand, sous les marronniers, à côté de sa mère, Je la vis, à pas lents, entrer si doucement Son front était si pur, son regard si tranquille ! , Le ciel m'en est témoin, dès le premier moment, Je compris que l'aimer était peine inutile ; Et cependant mon coeur prit un amer plaisir À sentir qu'il aimait et qu'il allait souffrir ! RODOLPHE Depuis qu'à mon chevet rit cette tête folle, Elle en chasse à la fois le sommeil et l'ennui ; Au bruit de nos baisers le temps joyeux s'envole, Et notre lit de fleurs n'a pas encore un pli. ALBERT Depuis que dans ses yeux ma peine a pris naissance, Nul ne sait le tourment dont je suis déchiré. Elle-même l'ignore, - et ma seule espérance Est qu'elle le devine un jour, quand j'en mourrai. RODOLPHE Quand mon enchanteresse entr'ouvre sa paupière, Sombre comme la nuit, pur comme la lumière, Sur l'émail de ses yeux brille un noir diamant. ALBERT Comme sur une fleur une goutte de pluie, Comme une pâle étoile au fond du firmament, Ainsi brille en tremblant le regard de ma vie. RODOLPHE Son front n'est pas plus grand que celui de Vénus. Par un noeud de ruban deux bandeaux retenus L'entourent mollement d'une fraîche auréole ; Et, lorsqu'au pied du lit tombent ses longs cheveux, On croirait voir, le soir, sur ses flancs amoureux, Se dérouler gaiement la mantille espagnole. ALBERT Ce bonheur à mes yeux n'a pas été donné De voir jamais ainsi la tête bien-aimée. Le chaste sanctuaire où siège sa pensée D'un diadème d'or est toujours couronné. RODOLPHE Voyez-la, le matin, qui gazouille et sautille ; Son coeur est un oiseau, - sa bouche est une fleur. C'est là qu'il faut saisir cette indolente fille, Et, sur la pourpre vive où le rire pétille, De son souffle enivrant respirer la fraîcheur. ALBERT Une fois seulement, j'étais le soir près d'elle ; Le sommeil lui venait et la rendait plus belle ; Elle pencha vers moi son front plein de langueur, Et, comme on voit s'ouvrir une rose endormie, Dans un faible soupir, des lèvres de ma mie, Je sentis s'exhaler le parfum de son coeur. RODOLPHE Je voudrais voir qu'un jour ma belle dégourdie, Au cabaret voisin de champagne étourdie, S'en vînt, en jupon court, se glisser dans tes bras. Qu'adviendrait-il alors de ta mélancolie ? Car enfin toute chose est possible ici-bas. ALBERT Si le profond regard de ma chère maîtresse Un instant par hasard s'arrêtait sur le tien, Qu'adviendrait-il alors de cette folle ivresse ? Aimer est quelque chose, et le reste n'est rien. RODOLPHE Non, l'amour qui se tait n'est qu'une rêverie. Le silence est la mort, et l'amour est la vie ; Et c'est un vieux mensonge à plaisir inventé, Que de croire au bonheur hors, de la volupté ! Je ne puis partager ni plaindre ta souffrance Le hasard est là-haut pour les audacieux ; Et celui dont la crainte a tué l'espérance Mérite son malheur et fait injure aux dieux. ALBERT Non, quand leur âme immense entra dans la nature, Les dieux n'ont pas tout dit à la matière impure Qui reçut dans ses flancs leur forme et leur beauté. C'est une vision que la réalité. Non, des flacons brisés, quelques vaines paroles Qu'on prononce au hasard et qu'on croit échanger, Entre deux froids baisers quelques rires frivoles, Et d'un être inconnu le contact passager, Non, ce n'est pas l'amour, ce n'est pas même un rêve, Et la satiété, qui succède au désir, Amène un tel dégoût quand le coeur se soulève, Que je ne sais, au fond, si c'est peine ou plaisir. RODOLPHE Est-ce peine ou plaisir, une alcôve bien close, Et le punch allumé, quand il fait mauvais temps ? Est-ce peine ou plaisir, l'incarnat de la rose, La blancheur de l'albâtre et l'odeur du printemps ? Quand la réalité ne serait qu'une image, Et le contour léger des choses d'ici-bas, Me préserve le ciel d'en savoir davantage ! Le masque est si charmant, que j'ai peur du visage, Et même en carnaval je n'y toucherais pas. ALBERT Une larme en dit plus que tu n'en pourrais dire. RODOLPHE Une larme a son prix, c'est la soeur d'un sourire. Avec deux yeux bavards parfois j'aime à jaser ; Mais le seul vrai langage au monde est un baiser. ALBERT Ainsi donc, à ton gré dépense ta paresse. O mon pauvre secret ! que nos chagrins sont doux ! RODOLPHE Ainsi donc, à ton gré promène ta tristesse. O mes pauvres soupers ! comme on médit de vous ! ALBERT Prends garde seulement que ta belle étourdie Dans quelque honnête ennui ne perde sa gaieté. RODOLPHE Prends garde seulement que ta rose endormie Ne trouve un papillon quelque beau soir d'été. ALBERT Des premiers feux du jour j'aperçois la lumière. RODOLPHE Laissons notre dispute et vidons notre verre. Nous aimons, c'est assez, chacun à sa façon. J'en ai connu plus d'une, et j'en sais la chanson. Le droit est au plus fort, en amour comme en guerre, Et la femme qu'on aime aura toujours Poèmes de Alfred de MussetCitations de Alfred de Musset
Phonétique(Cliquez pour la liste complète): cacahouète cacahouètes cacahuète cacahuètes cacaotée cacaotées cacaotés cacatoès cacatois cagote cagotes cagots cahota cahotai cahotais cahotait cahotas cahotât cahotâtes cahote cahotée cahotées cahotes cahotés cahots cahute cahutes caquâtes caqueta caquetai caquetais caquetait caquetas caquetât caquetâtes
26 poèmes <23456Phonétique Cliquez pour la liste complète âne ânes ânon ânons énonça énonçai énonçais énonçait énonças énonçât énoua énouai énouaient énouais énouait énouant énouas énouât énoue énoué énouée énouées énouent énoues énoués énouions énouons hyène hyènes ... À Ernest Havet. DERNIER MOT. Un dernier mot, Pascal ! À ton tour de m'entendre Pousser aussi ma plainte et mon cri de fureur. Je vais faire d'horreur frémir ta noble cendre, Mais du moins j'aurai dit ce que j'ai sur le coeur. À plaisir sous nos yeux lorsque ta main déroule Le tableau désolant des humaines douleurs, Nous montrant qu'en ce monde où tout s'effondre et croule L'homme lui-même n'est qu'une ruine en pleurs, Ou lorsque, nous traînant de sommets en abîmes, Entre deux infinis tu nous tiens suspendus, Que ta voix, pénétrant en leurs fibres intimes, Frappe à cris redoublés sur nos coeurs éperdus, Tu crois que tu n'as plus dans ton ardeur fébrile, Tant déjà tu nous crois ébranlés, abêtis, Qu'à dévoiler la Foi, monstrueuse et stérile, Pour nous voir sur son sein tomber anéantis. À quoi bon le nier ? dans tes sombres peintures, Oui, tout est vrai, Pascal, nous le reconnaissons Voilà nos désespoirs, nos doutes, nos tortures, Et devant l'Infini ce sont là nos frissons. Mais parce qu'ici-bas par des maux incurables, Jusqu'en nos profondeurs, nous nous sentons atteints, Et que nous succombons, faibles et misérables, Sous le poids accablant d'effroyables destins, Il ne nous resterait, dans l'angoisse où nous sommes, Qu'à courir embrasser cette Croix que tu tiens ? Ah ! nous ne pouvons point nous défendre d'être hommes, Mais nous nous refusons à devenir chrétiens. Quand de son Golgotha, saignant sous l'auréole, Ton Christ viendrait à nous, tendant ses bras sacrés, Et quand il laisserait sa divine parole Tomber pour les guérir en nos coeurs ulcérés ; Quand il ferait jaillir devant notre âme avide Des sources d'espérance et des flots de clarté, Et qu'il nous montrerait dans son beau ciel splendide Nos trônes préparés de toute éternité, Nous nous détournerions du Tentateur céleste Qui nous offre son sang, mais veut notre raison. Pour repousser l'échange inégal et funeste Notre bouche jamais n'aurait assez de Non ! Non à la Croix sinistre et qui fit de son ombre Une nuit où faillit périr l'esprit humain, Qui, devant le Progrès se dressant haute et sombre, Au vrai libérateur a barré le chemin ; Non à cet instrument d'un infâme supplice Où nous voyons, auprès du divin Innocent Et sous les mêmes coups, expirer la justice ; Non à notre salut s'il a coûté du sang ; Puisque l'Amour ne peut nous dérober ce crime, Tout en l'enveloppant d'un voile séducteur, Malgré son dévouement, Non ! même à la Victime, Et Non par-dessus tout au Sacrificateur ! Qu'importe qu'il soit Dieu si son oeuvre est impie ? Quoi ! c'est son propre fils qu'il a crucifié ? Il pouvait pardonner, mais il veut qu'on expie ; Il immole, et cela s'appelle avoir pitié ! Pascal, à ce bourreau, toi, tu disais Mon Père. » Son odieux forfait ne t'a point révolté ; Bien plus, tu l'adorais sous le nom de mystère, Tant le problème humain t'avait épouvanté. Lorsque tu te courbais sous la Croix qui t'accable, Tu ne voulais, hélas ! qu'endormir ton tourment, Et ce que tu cherchais dans un dogme implacable, Plus que la vérité, c'était l'apaisement, Car ta Foi n'était pas la certitude encore ; Aurais-tu tant gémi si tu n'avais douté ? Pour avoir reculé devant ce mot J'ignore, Dans quel gouffre d'erreurs tu t'es précipité ! Nous, nous restons au bord. Aucune perspective, Soit Enfer, soit Néant, ne fait pâlir nos fronts, Et s'il faut accepter ta sombre alternative, Croire ou désespérer, nous désespérerons. Aussi bien, jamais heure à ce point triste et morne Sous le soleil des cieux n'avait encor sonné ; Jamais l'homme, au milieu de l'univers sans borne, Ne s'est senti plus seul et plus abandonné. Déjà son désespoir se transforme en furie ; Il se traîne au combat sur ses genoux sanglants, Et se sachant voué d'avance à la tuerie, Pour s'achever plus vite ouvre ses propres flancs. Aux applaudissements de la plèbe romaine Quand le cirque jadis se remplissait de sang, Au-dessus des horreurs de la douleur humaine, Le regard découvrait un César tout puissant. Il était là, trônant dans sa grandeur sereine, Tout entier au plaisir de regarder souffrir, Et le gladiateur, en marchant vers l'arène, Savait qui saluer quand il allait mourir. Nous, qui saluerons-nous ? à nos luttes brutales Qui donc préside, armé d'un sinistre pouvoir ? Ah ! seules, si des Lois aveugles et fatales Au carnage éternel nous livraient sans nous voir, D'un geste résigné nous saluerions nos reines. Enfermé dans un cirque impossible à franchir, L'on pourrait néanmoins devant ces souveraines, Tout roseau que l'on est, s'incliner sans fléchir. Oui, mais si c'est un Dieu, maître et tyran suprême, Qui nous contemple ainsi nous entre-déchirer, Ce n'est plus un salut, non ! c'est un anathème Que nous lui lancerons avant que d'expirer. Comment ! ne disposer de la Force infinie Que pour se procurer des spectacles navrants, Imposer le massacre, infliger l'agonie, Ne vouloir sous ses yeux que morts et que mourants ! Devant ce spectateur de nos douleurs extrêmes Notre indignation vaincra toute terreur ; Nous entrecouperons nos râles de blasphèmes, Non sans désir secret d'exciter sa fureur. Qui sait ? nous trouverons peut-être quelque injure Qui l'irrite à ce point que, d'un bras forcené, Il arrache des cieux notre planète obscure, Et brise en mille éclats ce globe infortuné. Notre audace du moins vous sauverait de naître, Vous qui dormez encore au fond de l'avenir, Et nous triompherions d'avoir, en cessant d'être, Avec l'Humanité forcé Dieu d'en finir. Ah ! quelle immense joie après tant de souffrance ! À travers les débris, par-dessus les charniers, Pouvoir enfin jeter ce cri de délivrance Plus d'hommes sous le ciel, nous sommes les derniers ! » Pascal Poèmes de Louise AckermannCitations de Louise AckermannPlus sur ce poème Voter pour ce poème 239 votesÀ M. Louis de Ronchaud I Regardez-les passer, ces couples éphémères ! Dans les bras l'un de l'autre enlacés un moment, Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières, Font le même serment Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent Avec étonnement entendent prononcer, Et qu'osent répéter des lèvres qui pâlissent Et qui vont se glacer. Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse Qu'un élan d'espérance arrache à votre coeur, Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse D'un instant de bonheur ? Amants, autour de vous une voix inflexible Crie à tout ce qui naît Aime et meurs ici-bas ! » La mort est implacable et le ciel insensible ; Vous n'échapperez pas. Eh bien ! puisqu'il le faut, sans trouble et sans murmure, Forts de ce même amour dont vous vous enivrez Et perdus dans le sein de l'immense Nature, Aimez donc, et mourez ! II Non, non, tout n'est pas dit, vers la beauté fragile Quand un charme invincible emporte le désir, Sous le feu d'un baiser quand notre pauvre argile A frémi de plaisir. Notre serment sacré part d'une âme immortelle ; C'est elle qui s'émeut quand frissonne le corps ; Nous entendons sa voix et le bruit de son aile Jusque dans nos transports. Nous le répétons donc, ce mot qui fait d'envie Pâlir au firmament les astres radieux, Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie, Leur lien pour les cieux. Dans le ravissement d'une éternelle étreinte Ils passent entraînés, ces couples amoureux, Et ne s'arrêtent pas pour jeter avec crainte Un regard autour d'eux. Ils demeurent sereins quand tout s'écroule et tombe ; Leur espoir est leur joie et leur appui divin ; Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe Leur pied heurte en chemin. Toi-même, quand tes bois abritent leur délire, Quand tu couvres de fleurs et d'ombre leurs sentiers, Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire S'ils mouraient tout entiers ? Sous le voile léger de la beauté mortelle Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclôt, Le temps de l'entrevoir, de s'écrier C'est Elle ! » Et la perdre aussitôt, Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée Change en spectre à nos yeux l'image de l'amour. Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée Pour un être d'un jour ! Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles, Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir, Que tant d'adieux navrants et tant de funérailles Ne puissent t'émouvoir, Qu'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre Tu dises Garde-les, leurs cris sont superflus. Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre ; Tu ne les rendras plus ! » Mais non ! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère ; Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein. Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre, Va s'aimer dans ton sein. III Éternité de l'homme, illusion ! chimère ! Mensonge de l'amour et de l'orgueil humain ! Il n'a point eu d'hier, ce fantôme éphémère, Il lui faut un demain ! Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés, Vous oubliez soudain la fange maternelle Et vos destins bornés. Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ? Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères En face du néant. Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles J'aime, et j'espère voir expirer tes flambeaux. » La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles Luiront sur vos tombeaux. Vous croyez que l'amour dont l'âpre feu vous presse A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ; La fleur que vous brisez soupire avec ivresse Nous aussi nous aimons ! » Heureux, vous aspirez la grande âme invisible Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ; La Nature sourit, mais elle est insensible Que lui font vos bonheurs ? Elle n'a qu'un désir, la marâtre immortelle, C'est d'enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor. Mère avide, elle a pris l'éternité pour elle, Et vous laisse la mort. Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ; Le reste est confondu dans un suprême oubli. Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître Son voeu s'est accompli. Quand un souffle d'amour traverse vos poitrines, Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus, Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines Vous jettent éperdus ; Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s'éteindre Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas, Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre L'Infini dans vos bras ; Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure Déchaînés dans vos flancs comme d'ardents essaims, Ces transports, c'est déjà l'Humanité future Qui s'agite en vos seins. Elle se dissoudra, cette argile légère Qu'ont émue un instant la joie et la douleur ; Les vents vont disperser cette noble poussière Qui fut jadis un coeur. Mais d'autres coeurs naîtront qui renoueront la trame De vos espoirs brisés, de vos amours éteints, Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme, Dans les âges lointains. Tous les êtres, formant une chaîne éternelle, Se passent, en courant, le flambeau de l'amour. Chacun rapidement prend la torche immortelle Et la rend à son tour. Aveuglés par l'éclat de sa lumière errante, Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea, De la tenir toujours à votre main mourante Elle échappe déjà. Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ; Il aura sillonné votre vie un moment ; En tombant vous pourrez emporter dans l'abîme Votre éblouissement. Et quand il régnerait au fond du ciel paisible Un être sans pitié qui contemplât souffrir, Si son oeil éternel considère, impassible, Le naître et le mourir, Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même, Qu'un mouvement d'amour soit encor votre adieu ! Oui, faites voir combien l'homme est grand lorsqu'il aime, Et pardonnez à Dieu ! L’Amour et la Mort Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 1845 votes<23456Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Tondépart pour ne plus souffrir 30 Octobre 2014. Merci Twister pour 13ans d'amour, de tendresse. Donc, tu vas partir sans souffrance, mais c'est difficile,de te perdre c'est une douleur profonde mais te voir souffrir, je ne l'accepte pas. J'ai ouvert ce blog pour toi mon "pipi" je t'ai toujours appelé ainsi. Tu seras toujours avec moi et aucun autre compagnon ne te
Hors ligne 13 Juillet 2019 Je ne veux plus souffrir Juste pouvoir mourir Mon chéri de t'aimer Ma douce éternité Cette nuit j'ai révé A tes baisers sucrés Je t'ai donné mon coeur Et toute sa douceur Je t'ai offert ma vie Et son brin de folie Je t'ai dit mes désirs Tu m'as dit ton plaisir J'ai écrit mon amour Je l'ai fait sans détour Tu as crié ta joie Ô combien tant de fois Et maintenant nous deux Nous voguons vers les cieux Ramant sur cette mer Aux doux sons de nos vers​ CARLAME Invité Hors ligne Hors ligne 13 Juillet 2019 Je ne veux plus souffrir Juste pouvoir mourir Mon chéri de t'aimer Ma douce éternité Cette nuit j'ai révé A tes baisers sucrés Je t'ai donné mon coeur Et toute sa douceur Je t'ai offert ma vie Et son brin de folie Je t'ai dit mes désirs Tu m'as dit ton plaisir J'ai écrit mon amour Je l'ai fait sans détour Tu as crié ta joie Ô combien tant de fois Et maintenant nous deux Nous voguons vers les cieux Ramant sur cette mer Aux doux sons de nos vers​Douceur et amour , de magnifiques vers Gaby!😊 Hors ligne 13 Juillet 2019 Douceur et amour , de magnifiques vers Gaby!😊 Merci Véronique pour ton ressenti Bonne journée Gaby Hors ligne 13 Juillet 2019 Merci Carlame de ton passage marqué Bonne journée Amicalement Gaby Hors ligne 13 Juillet 2019 Agréable lecture de bon matin, merci Gaby Merci personne et bonne journée Gaby Hors ligne 13 Juillet 2019 Merci personne et bonne journée Gaby Bon samedi Gaby o Maître poète Hors ligne 14 Juillet 2019 coucou ma Gaby Quelle tendresse en toi ! A chaque fois tes sentiments me touchent ! Gros bisous de ta Rose * qui ne regarde poo le défilé hé hé ! o Maître poète Hors ligne 14 Juillet 2019 Je ne veux plus souffrir Juste pouvoir mourir Mon chéri de t'aimer Ma douce éternité Cette nuit j'ai révé A tes baisers sucrés Je t'ai donné mon coeur Et toute sa douceur Je t'ai offert ma vie Et son brin de folie Je t'ai dit mes désirs Tu m'as dit ton plaisir J'ai écrit mon amour Je l'ai fait sans détour Tu as crié ta joie Ô combien tant de fois Et maintenant nous deux Nous voguons vers les cieux Ramant sur cette mer Aux doux sons de nos vers​ Hors ligne 14 Juillet 2019 coucou ma Gaby Quelle tendresse en toi ! A chaque fois tes sentiments me touchent ! Gros bisous de ta Rose * qui ne regarde poo le défilé hé hé ! Moi je l'ai regardé ma rose. Merci pour ta gentille appréciation tendresse ma rose gros bisous Ta gaby Hors ligne 14 Juillet 2019 Je ne veux plus souffrir Juste pouvoir mourir Mon chéri de t'aimer Ma douce éternité Cette nuit j'ai révé A tes baisers sucrés Je t'ai donné mon coeur Et toute sa douceur Je t'ai offert ma vie Et son brin de folie Je t'ai dit mes désirs Tu m'as dit ton plaisir J'ai écrit mon amour Je l'ai fait sans détour Tu as crié ta joie Ô combien tant de fois Et maintenant nous deux Nous voguons vers les cieux Ramant sur cette mer Aux doux sons de nos vers​pour quelle raison voulez vous souffrir gentille Gaby, prenez chaque jour de bonheur que la vie vous offre, déguster la, profitez-en , soyez heureuse et ne pensez pas aux jours tristes! votre Éole prend des forces, il grandit, il a beaucoup de pletites plumes sur ses jambres et jusque sur ses pattes, c'est un Marans Gris, ce sera un beau coq! Hors ligne 14 Juillet 2019 pour quelle raison voulez vous souffrir gentille Gaby, prenez chaque jour de bonheur que la vie vous offre, déguster la, profitez-en , soyez heureuse et ne pensez pas aux jours tristes! votre Éole prend des forces, il grandit, il a beaucoup de pletites plumes sur ses jambres et jusque sur ses pattes, c'est un Marans Gris, ce sera un beau coq! Merci Emie pour ton appréciation mais ce n'est qu'un poème Et merci pour les petites nouvellestructures d'Eole .Gaby
. 211 431 325 338 189 325 125 106

poeme je te quitte pour ne plus souffrir